Quand se départir des objets du défunt ? - Chroniques | La Gentiane - Deuil - Entraide
 

Quand se départir des objets du défunt ?

L’être cher est parti, laissant derrière lui une multitude d’objets lui ayant appartenu. Quelques-uns sont porteurs de sens, de souvenirs et d’histoire qui nous les rendent précieux. D’autres, plus anonymes, prennent soudainement de la valeur quand vient le temps de s’en départir. Pourtant, un jour ou l’autre, il faut se résigner au partage des biens de la personne décédée. Le faire rapidement aide-t-il à faire son deuil ou faut-il attendre d’être prêt ?

Apprivoiser l’absence

La plupart des spécialistes du deuil diront qu’il s’agit avant tout de se donner le temps d’apprivoiser l’absence avant de prendre une quelconque décision. Cette distance permet un recul qui aide à mettre de l’ordre dans ses souvenirs et facilite la répartition des biens au moment venu. Alors, doit-on tout laisser en place en attendant l’accalmie ou ranger ses effets personnels hors de la vue ?

Garder près de soi des objets qui évoquent de bons souvenirs est aidant pour bien des gens. La plupart conserveront de nombreux effets personnels du défunt, tels que des vêtements ou des bijoux qu’ils porteront comme un trésor sans prix. Outre les biens que l’on donne à un frère ou un ami, afin qu’ils puissent eux aussi garder un petit quelque chose en souvenir, il y a tout le reste qui, avec le temps, perd de son importance. Des objets sans histoire que l’on donne plus facilement. Mais ce qui peut paraître simple s’avère parfois déchirant. Dans ce sens, il est bon de se demander comment réagirons-nous lorsque sa veste ou sa casquette seront portées par un ami.

Prendre son temps

Certaines personnes, toutefois, prendront plus de temps avant d’en arriver là. Pour ces gens, le fait de se séparer de ce qui avait appartenu à l’être cher, c’est reconnaître qu’il ne reviendra pas. Cette réalité est celle de plusieurs endeuillés, mais, graduellement, elle évolue au rythme du deuil de chacun, comme en témoigne Aymeraude sur La Gentiane : « Puis, un matin, tout naturellement, j’ai pris des sacs et je suis allée les donner dans un lieu éloigné de chez moi, pour des personnes nécessiteuses. ».

Il faut se rappeler qu’il est difficile, parfois même impossible, de récupérer ce qui a été donné. À cette étape du deuil, peut-être serait-il sage de réfléchir aux raisons qui motivent votre désir de conserver ou de vous départir des effets personnels du défunt.

Puis, quand vous sentirez le moment venu d’alléger votre bagage, n’hésitez pas à contacter quelqu’un en qui vous avez confiance pour vous accompagner. Car il arrive que le besoin de soutien soit plus grand que prévu.

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Commentaires (101)

Je me suis séparée rapidement de vêtements de Ma Petite Etoile après son envol, mais cette séparation s'est accompagnée de beaucoup de larmes, et d'autres je les ai encore et cela fait 17 ans!
Le plus difficile que j'ai vécu c'est quand le premier Noël après son départ, j'ai vu un de ses vêtements que je lui avais offert à son dernier Noël, porté par ma petite fille!
A chacun son chemin, à chacun sa volonté, tout est respectable.

Lumiere, 7 mai 2012

Moi je me suis séparé des vêtements de mon époux très rapidement je me suis senti poussé vers ca et après je me senti bien je ne regrette pas mais ma peine est toujour présente dans mon coeur je suis en deuil depuis une semaine et je suis seule . Pierrette

Pierrette, 3 février 2013

C'est la 2ème semaine que mon cher et tendre époux s'est endormi ma main unie à la sienne. j'ai eu la volonté de lancer toutes les démarches nécessaires au décès . à ces activités faites un peu sur les nerfs il me reste ce soir un goût amer avec les cartes de remerciements prêtes à être postées. je prends conscience q ue tout est définitif. Déjà 2 semaines et il m en reste encore combien à vivre sans mon amour ?

Catherine , 28 mars 2013

Il y a deux mois que mon amoureux est décédé accidentellement. Je n'ai encore pu me départir de rien. Tout est a sa place, comme si j'attendais son retour... Je dors dans ses vêtements. Il parait que le temps aide a guérir nos peines, pour le moment ce temps me parrait bien loin...

Cynthia , 24 avril 2013

une question svp:
j'utilise régulièrement
le peignoir de ma mamie après la douche ;ma mamie l'utilisait régulièrement de son vivant ;
par moment je doute qu'en pensez vous svp?
Merci

marie, 18 octobre 2013

Merci pour cet article. J'ai du mal à me séparer des objets et le texte me rassure. Les objets me permettent de garder un lien physique avec mes chers disparus.

Hélène, 23 novembre 2013

18 jours ce sont écouler depuis la mort de ma mere. Je me suis fait un genre de plateau souvenir avec ses effets personnels ; bible, montre, pendatif, porte-feuille, photo et rose, que j'ai placé a ma vue, dans ma chambre, je crois que cela fait partie intégrante de mon deuil, en y pensant bien.
P.S; JE T'AIME BEAUCOUP MAMAN, de ton fils Robin XXX...

Robin, 23 décembre 2013

Apres bientôt 3 ans et malgré qu'il y ait quelqu'un de nouveau dans ma vie, de dors toujours dans la robe-de-chambre de mon conjoint que j'ai perdu de façon soudaine quand je suis seule ou qu'j'ai besoin de réconfot. Je me demande souvent quoi en penser

Anny, 31 janvier 2014

j'ai perdu mon conjoint en janvier dernier, j'en reviens pas que je suis en train d'écrire sur ce site. Il est parti brutalement en rentrant du travail je l'ai trouvé endormi, j'ai tous gardé. Avec son frère ont pouvait pas se séparé tout est resté dans la famille et les amis, mais j'ai donné des choses notamment à sa mère car je pensé à sa peine mais il y aurai eu que moi j'aurais tous garder pour moi, pour me rappeler notre vie, mon chagrin
je dors dans ses vêtements et je regarde tous les jours des photos

tiffany, 18 juin 2014

Aujourd'hui j'ai repris ma place dans notre lit. Depuis son décès je n'avais pas le courage de déplacer ses habits. J'aie beaucoup pleuré mais c'est fait. Son odeur est toujours là malgré que tout a été lavé. J'aime sentir son odeur mais ça me fait pleurer. Je souffre beaucoup et il n'y a que depuis deux jours seulement, avec la prise de Temesta, que je me sens mieux. J'ai l'impression que cette douleur ne passera jamais et ça fait plus de 7 mois qu'il est parti!

Mariza Leschziner, 11 octobre 2015

Bonjour,
Je me trouve dans une situation compliquée et dont je ne comprends pas tout.
Mon ami et moi nous sommes rencontrés par amis interposés il y a 11 mois et sommes plus ou moins ensemble depuis 6 mois.
Il a perdu son épouse il y a un peu plus 4 ans.
Les photos de sa femme son partout dans sa maison. Il dit que ça lui permet de sentir sa présence et que ça lui fait du bien. Et à ses enfants aussi (6 et 9 ans). Au début où nous nous sommes connus, il en a enlevé quelques unes mais son fils lui a fait un genre de crise de panique.
Depuis, notre relation stagne car il a le sentiment de trahir son épouse.
J'ai beaucoup de mal avec la présence de photos dans sa chambre et je ne viens plus chez lui à cause de cela. J'ai l'impression d'être sa maîtresse et ce n'est pas un statut que je souhaite. J'essaie de lui laisser du temps mais il régresse. Il a remis une autre photo dans sa chambre. Cela en fait une dizaine juste dans cette pièce.
Je sais que ce n'est pas sain ni pour lui ni pour ses enfants mais je n'arrive pas à le lui faire comprendre et à trouver les bons mots.
Que puis-je faire pour les aider à sortir de ce cercle de deuil qui n'en finit pas... ?

Sellier , 19 octobre 2015

Mon épouse est décédée en octobre dernier suite à une leucémie, je n'arrive pas à garder ses photos même celle où nous sommes tous les deux, pour moi cela n'a plus de sens, ça veut dire quoi, faire son deuil... Pour moi c'est fini plus rien n'a de sens, continuer à vivre me paraît insurmontable, le vide est présent, ma vie sans elle n'a pas d'horizon, me projeter dans le monde ? Je peins à l'origine, je n'ai plus envie, mon inspiration me projette dans le néant, je dois partir quelque part, quitter la vie trépidante de ce monde insupportable avec les horreurs. Aujourd’hui le monde est néfaste et cela rajoute encore plus de mal à la douleur que je vis... je suis trop lâche pour mourir et vivre me fait peur...

Guy Olivier, 25 mars 2016

Cela fera 5 ans que mon mari a décidé d’arrêter de vivre. La plupart de ses vêtements sont dans une valise sauf ceux qu'il portait la veille de sa mort. Que dois je faire ?

PEAN, 7 avril 2016

Bonjour Pean, J'ignore où vous en êtes dans l'évolution de votre deuil, mais il serait bon de vérifier si vous voulez vraiment garder les vêtements de votre mari. Si vous souhaitez les donner, peut-être y a-t-il un tri à faire afin d'éviter les regrets. Quoi qu'il en soit, si l'exercice vous semble trop difficile, assurez-vous d'avoir quelqu'un près de vous pour vous appuyer. Bon courage.

Maryse Dubé FCFQ, 7 avril 2016

La femme de mon conjoint est décédée il y a huit ans. C'est un homme doux et gentil. Depuis un an il a retiré les photos de sa femme sauf deux. Je déménage chez lui et je dois faire ma place. Malheureusement il y a beaucoup d'objets appartenant à la défunte dans tous les tiroirs et garde-robe (sac à main, patins, souvenirs de voyages, vêtements, pantoufles, skis, etc...). Je lui ai dit que nous avons besoin de place. Il dit avoir fait beaucoup de ménage mais selon moi ce n'est pas suffisant. Après 8 ans je trouve qu'il est malsain de garder ces objets. Je ne sais pas comment prendre ma place sans le bouleverser et sans me sentir méchante ou coupable. Je ne crois pas que c'est trop demander d'être reconnue comme sa compagne de vie dans le présent et le futur. Je respecte et reconnais qu'il a eu un passé mais il est temps de regarder vers l'avant. Es-ce moi qui en demande trop ? Es-ce normal de garder autant d'objets après huit ans? Es-ce normal qu'il fasse encore une petite dépression à chaque Noël (elle est décédée pendant cette période). Que puis-je faire?

Helene, 7 avril 2016

Mon mari est parti le 8 juillet 2015 d une longue maladie trop jeune 57 ans, je l'ai ramené dans son pays et dès mon retour je me suis séparée de ses affaires je n'ai gardé que les derniers vêtements qu'il portait mais je n'ai pas encore fait le deuil et je ne sais si un jour je le ferai. Il est toujours dans mes pensées. Trop dur à vivre sans lui, mais je dois être forte pour les enfants, ils ont assez souffert.

vieira, 22 juillet 2016

Une amie très proche que je considère comme ma grande sœur est décédée il y a 5 jours.. Aujourd'hui sont les funérailles, avec la distance et le travail je ne peux m'y rendre. J'aurais aimé avoir un objet lui ayant appartenu, mais je ne sais pas si cela se fait de demander cela à la famille ?

Ju, 28 juillet 2016

Mon père a été enterré un 24 décembre, il y a 39 ans. Malgré mes enfants et petits-enfants, je n'ai jamais retrouvé l'Esprit de Noël. Et c'est bien ainsi, parce que c'est moi.

Monique D'Aoust Nagy, 19 janvier 2017

Maintenant je comprends mieux pourquoi j'ai tant envie de garder des choses de ma mère décédée bien qu'elle m'ait donnée des choses avant.
Son sac par exemple, je l'ai récupéré, elle venait me chercher au travail, c'est un réconfort pour moi.
Ses autres affaires si j'en ai la possibilité car mon beau-père laisse tout en état et dors dedans, je ne lui demanderais rien d'autre par respect pour notre deuil commun, mais le jour où je prendrais ce qu'il aura à me proposer. Ma mère et moi avions une relation fusionnelle.
Je comprends mieux ma réaction et celle de mon beau-père grâce à ce site.

Nancy, 22 avril 2017

Bonjour,
Mon compagnon est décédé il y a à peine 11 jours. Un arrêt cardiaque alors que j'étais au téléphone. Sa fille m'a permis de récupérer son pyjama qu'il portait la veille. Comme on ne vivait pas ensemble je n'ai droit à rien. Si ça ne tenait qu'à moi j'aurai gardé tous ses vêtements mais c'est sa fille qui s'en occupe. Je me sens tellement impuissante et vide. Je ne trouve pas du tout ma place dans tout ça. Et je souffre terriblement.

Ren, 26 juin 2017

Voilà bientôt 6 mois que tu es parti, je tourne en rond, je ne fais que pleurer, pourquoi toi? Je trouve cela injuste, je crie, je hurle parce j'ai mal de ton absence. Tes affaires sont là, ton manteau est là, impossible de le retirer, ta brosse, ton parfum idem, il a tes photos qui sont là. J'ai besoin de te parler, cela fait très mal, les jours passent et la souffrance est toujours là, le chagrin aussi fort. Je n'arrive pas à avancer sans lui, c'est dur.

béatrice, 28 juin 2017

Mon tendre amour est décédé le 12 février 2017, je le cherche partout. Je l'ai quitté à l'hôpital à 13 h 25 et devais aller le chercher à 8 h du matin, le médecin le gardait pour contrôle toute la nuit. Je suis retournée à la maison qui est à peine à 5 minutes en voiture et j'ai reçu un appel de l’hôpital qu'il était en arythmie et perte de connaissance, je ne l'ai jamais revu vivant, 27 minutes plus tard le décès était déclaré. Je dors avec sa robe de chambre, j'attends son retour, je suis anéantie.

Bouchard, 23 juillet 2017

21 jours que mon époux depuis 52 ans est décédé subitement.
Il me manque, je suis anéantie, nos enfants habitent loin, je suis seule.
Il me faut vendre notre grande maison, je ne peux pas la garder, trop grande et il est décédé sur la terrasse.
Ce matin un de nos fils qui vient d'avoir une mutation à 900 km est venu pour les vêtements. Il en a pris un petit peu, il manque de place.
Il m'a aidée à tout enlever mais pour le moment je ne peux les donner.
Je suis perdue.

Daniele Lepage, 17 août 2017

Ça fait bientôt 20 ans que ma petite Caroline s'est envolée et j'ai toujours le pyjama qu'elle portait le jour de sa mort, je ne l'ai jamais lavé et quelquefois je le serre contre moi et j'essaie de retrouver son odeur. Je n'arrive pas à me séparer de ses jouets, ni de ses cahiers d'école ni des petits mots qu'elle écrivait. J'ai beau me raisonner, rien n'y fait. C'est comme une blessure qui ne guérit jamais bien que je ne reste pas confinée dans le souvenir.

vandrisse claudie, 29 septembre 2017

Mon Cœur, bientôt 14 mois que tu es parti. Je ne m'y fais pas. Pratiquement tout est là, je porte ton alliance, ta montre, je mets ton parfum... J'en veux à tes filles qui ne sont pas venues te voir durant les 23 mois de ta vie alors que tu souffrais de la maladie de Parkinson depuis plus de 20 ans... Tu es dans mon cœur pour toujours. Je sais que je devrais enlever tes vêtements qui pendent dans le grenier, mais tu étais si soigneux que j'aurais l'impression de te blesser en donnant à n'importe qui... JTAPLV.

Nick, 9 octobre 2017

Le 4 octobre 2017 il avait 28 ans. Tu as fais un arrêt cardiaque qui t’a arraché brutalement à la vie et à moi. Mon mari est parti. Je suis enceinte après plusieurs mois d’essai, de frustration, de pleurs. Quand on y arrive enfin, tu pars brutalement!
Je ne sais pas si on se relève un jour de cette situation.
Je sillonne les forums pour trouver des personnes qui vivent ou ont vécu la même chose que moi mais personne! Le veuvage précoce c’est aux alentours de 55 ans. Nous on a même pas 30 ans.

Meissane , 29 octobre 2017

L'amour de ma vie est parti le 22 août 2017, après une maladie de 10 mois. Ses souffrances apaisées sont ma seule consolation. Depuis je ne vis plus, j'existe. Me défaire de ses choses est difficile, sauf pour certaines qu'il n'utilisait plus. Je n'ai pas trouvé de nouveau sens à ma vie encore. Se défaire de 25 ans de bonheur n'est pas facile, et en fait je ne le souhaite pas. Mon deuil se fait très très lentement mais sera-t-il fini un jour ? Je ne crois pas. Comment peut-on se dire que la vie a encore des choses pour nous, mais que toutes ces choses ne le remplaceront jamais. Et moi c'est lui que je veux. Caprice d'enfant qui ne veut pas comprendre me direz-vous. Un grand amour comme lui ne se remplacera jamais par quelque chose d'aussi fort. Il emplissait ma vie de sa seule présence. J'avance lentement un jour à la fois, une heure à la fois, un pas à la fois mais j'ignore où la route me mènera.

Ghislaine TURCOTTE, 26 novembre 2017

Mon amoureux est parti le 27 Août 2017, si brutalement. Je l'aime tellement si fort, j'aimerais tant qu'on puisse se revoir un jour. Ton sourire, ta joie de vivre, ta bonté, ton odeur, le son de ta voix me manquent. Tes bras, ta peau, ton odeur, tes plaisanterie, tout me manque. On avait tant de projets, tant de bonheur encore à vivre. Pourquoi toi, pourquoi je n'ai pas pu faire ce voyagea avec toi? Je me sens tellement seule mon amour sans toi, je suis perdue, je suis obligée de vivre pour notre fils. Parfois je me dis je dois être forte et je sais que t'aurais voulu que je sois forte pour notre fils mais c'est tellement dur mon cœur! Je comprends pas, je t'aime mon kaf, tu nous manques très fort. Je t'aime si fort, j'aimerais tant avoir des dons pour pouvoir te parler et te dire à quel point je t'aime! Je veux tellement être avec toi. Mais je m'accroche à notre amour de fils.

Muriel, 1 décembre 2017

Je viens de regarder ce site et je sais pas pourquoi je commente ou réponds. Toujours est-il que j'ai pas encore fait le deuil de mon épouse. 18 mois et ses affaires sont là. Je dois dire que je déprime souvent. J'arrive pas trop à me remettre de la situation.




pour ma part j arrive pas a faire le deuil de mon epouse 18 mois et ses affaires sont encore la

claude, 1 décembre 2017

Mon grand amour est parti le 27 juillet 2017 à 44 ans, foudroyé en 10 jours après un long combat contre le fichu cancer qu'il avait depuis 2 ans. Je survis pour nos 2 enfants. Et on va "fêter" notre 1er Noël sans lui ce soir... Sans les enfants, aucun goût de vivre, de se rassembler. Ils sont devenus ma seule raison de vivre, mais jusqu'à quand ??? J'ai 41 ans et ma vie est fichue, une vie de "M...." comme je le pense souvent, malgré mes enfants extraordinaires !

Anna, 24 décembre 2017

Des mots, des ressentis, des sentiments qui rejoignent ce que je vis. Mon mari est décédé en octobre et depuis tout me semble sans intérêt. Il n'y a que le vide et le silence, la douleur, la peur. Plus de projets, plus d'avenir. Tout le monde me dit qu'avec le temps, ce sera moins douloureux. J'ai l'impression que personne ne comprend que chaque jour est au contraire plus difficile.

christine, 16 février 2018

Mon amour m'a quittée sans que je puisse lui dire je t'aime, il y a 2 semaines. J'ai laissé sa meilleure amie et soeur de coeur choisir des objets pour se réconforter. Pour le moment, je me sens incapable de donner d'autres choses.

Mimi, 23 février 2018

Ma mère est décédée samedi passé. Lundi soir, j'ai fait le ménage dans ses vêtements, pour ne garder que certains chandails et vestes qu'elle aimait particulièrement. Ai-je agit trop vite? Les vêtements ne sont pas encore partis, je dois encore décider où je veux les donner. Par contre, j'ai trouvé des souvenirs à elle et ça je n'ose pas m'en défaire tout de suite et non plus ce qu'elle a fait de ses mains, car elle faisait du crochet.

Véronique, 27 février 2018

J'ai perdu mon épouse le 11 août 2016, elle avait 58 ans, nous avions 38 ans de mariage. C'est encore très compliqué.
J'ai eu le besoin très rapidement de donner tous ses habits au secours populaire.
J'ai vendu la maison familiale, trop de souvenirs, il me fallait un endroit neutre pour vivre mon deuil, un endroit où elle n'avait jamais vécu.
Si toutefois vous preniez aussi cette décision, ne le faites pas trop vite. Moi je suis resté dans la même ville pour éviter de perdre mes repères et aussi à la demande de mes fils. Après 18 mois, je pense que c'est une erreur. Et je pense sérieusement à partir de la région.
N'étant plus en activité, les journées sont très longues et la solitude me pèse.
Beaucoup de pensées négatives... aller la rejoindre...

Jean-Jacques, 13 mars 2018

J'ai perdu un beau-frère soudainement il y a trois ans, et il a fallu aider ma sœur à vider ses classeurs et ses tablettes pleines de documents au sous-sol. Vu que John était chercheur, il fallait vérifier que des copies existaient à son institut avant de jeter. Le volume était intimidant et j'ai appris de cet situation. J'ai donc fait un ménage dans mes documents, revues et livres pour que ma dulcinée ne soit pas prise avec trop de "stock" à mon départ. Une université était contente de recevoir les livres, un musée certains documents anciens et objets, et le bac bleu a pris le reste sans se plaindre. Mieux vaut prévenir...

Harry Gow, 25 avril 2018

Je viens de perdre mon épouse le 24 avril 2018 à 15 heures, après 95 jours d'hospitalisation et 46 années de mariage. Cette nuit c'était ma première nuit seul à la maison... pendant son hospitalisation je lui téléphonais chaque soir avant le "dodo" même si j'avais passé la journée avec elle et chaque matin je faisais la même chose. Après son décès, une de mes filles a passé la semaine avec moi. D'ici les funérailles je serai seul. Mon épouse m'avait dit que je devrais faire le ménage dans ses affaires mais que finalement rien ne pressait. Je pense qu'elle avait encore raison... Pour l'instant, si une occasion se présente je me départis de certaines choses. Rapidement j'ai donné les 2 "doudous" qu'elle avait à l'hôpital à mes 2 petites filles (9 ans et 4 ans) comme un cadeau que grand-maman leur laissait en souvenir. Et ça, je ne regrette pas quand j'ai vu leurs yeux et que la plus petite à demandé la "doudou" pour s'endormir... Le reste, je prendrai mon temps, sans trop le prendre aussi. En attendant, je tente d'apprivoiser son absence en sachant que les 11 et 12 mai prochains seront des journées difficiles pour moi et ma famille. J'imagine qu'il y a des étapes à franchir et que c'est différent d'une personne à l'autre. En réalité, la médecine, la science lui a donné 30 années de plus avec nous suite à une double greffe rein et pancréas en 1988... j'ose à peine m'imaginer si elle était partie en 1987 ou 1988 avec nos 2 filles en bas âge... cependant ça arrive. 30 années de plus pour être heureux, voir grandir nos filles et voir nos petites-filles, quelle chance. C'est quand même douloureux. Au revoir mon "t'it coeur" je t'aime à jamais.
Je n'en reviens pas que j'aie écrit ce commentaire sur un site du net... "Ben cou donc".

André Côté, 30 avril 2018

Ma fille unique est décédée tragiquement dans un accident d'auto en février 2017 à l'âge de 29 ans. Terrible épreuve et je ne sais pas si je vais finir par m'en remettre. J'y pense encore à tous les jours, le matin en me levant, le soir en me couchant et plusieurs fois dans la journée. J'ai donné ses vêtements trop vite et c'est ma sœur, en grande partie, qui les a pris. Par chance, je ne la vois pas les porter car elle fait attention mais si ça arrivait, je trouverais ça vraiment trop difficile. Tous ses autres effets personnels sont ici chez moi et je n'arrive pas à faire du ménage dans les boîtes. Comme la succession n'est pas encore réglée (mais devrait l'être sous peu), je garde toute la paperasse sur ma table de cuisine. J'ai conservé son urne chez moi et ça me donne l'impression qu'elle est encore avec moi mais je pense que ce n'est pas bon et il faudrait que je pense à la faire mettre en terre bientôt. Vraiment pas facile de passer à travers cette épreuve!!! :-(

S. Chabot, 12 mai 2018

J'ai perdu très brutalement mon conjoint d'un accident il y a un peu plus de 2 ans et demi. Pas un jour sans penser à lui. Toutes ses affaires étaient encore à la maison. Comme je compte bientôt déménager, j'ai pris décision de donner ses affaires, mes amis s'en sont occupés. Je ne regrette pas. C'était le bon moment. Chacun doit le sentir. Par contre j'ai gardé quelques souvenirs. Ce n'est pas parce qu'on donne ses affaires qu'on n'y pense plus. Je ne pense pas qu'on puisse faire un jour sans penser à eux... mais on avance quand même, il y a des jours mieux et des jours moins bien. Refaire sa vie n'est pas facile, beaucoup d'angoisses de s'attacher et de souffrir encore autant. Courage à vous tous.

Noël , 12 mai 2018

Mon cher mari est décédé le 28 avril dernier après une longue maladie (un cancer du poumon)... ça faisait 48 ans qu'on était ensemble. Il était l'amour de ma vie. Je pleure plusieurs fois par jour... ça annonce un deuil long et pénible. J'y pense sans arrêt. Il a laissé un immense vide dans la maison. Quand je pense qu'il ne reviendra plus jamais, je suis anéantie. Passer le reste de ma vie sans lui, je ne puis me faire à cette idée... mais, malheureusement, je dois m'y faire, car c'est un départ définitif et irréversible. Il me manque la moitié de moi-même. Je commence et termine mes journées dans les larmes. Vais-je me consoler un jour? Il le faudra pourtant... Bon courage à tous ceux et celles qui ont perdu un être cher.

Marie-Micheline, 17 mai 2018

Pour ma part, j'ai gardé tous les objets, ces vêtements favoris. Je commençais à faire avec mais suite à autre décès d'une personne que j'aime beaucoup, je ne fais que penser à eux...

Crys, 4 août 2018

J'ai perdu mon mari en Septembre 2017 d'une tumeur au cerveau, il avait 33 ans.
Je dors à la place où il est parti, avec sa serviette et sa photo, rien n'a changé, oui des photos partout de lui de moi, de nous.
Moi le deuil j'ai pas envie de le faire, je vis avec l'absence, je suis spirituelle donc je crois à la survie de l'Âme, ce qui est salvateur. Je suis ni dans le déni, ni dans l'acceptation, je vis avec.
Il est partout dans la maison, mais aussi en moi et ça me convient.
Faites comme vous voulez, écoutez-vous.
Pour entendre et comprendre il faut avoir souffert.
Plein de pensées d'amour à vous tous.

Karla, 17 août 2018

Bonsoir,
Mon mari est mort il y a un mois et demi. Je souffre atrocement jour et nuit. Je dors très peu et, en ouvrant les yeux, je crois avoir été réveillée par un bruit occasionné par mon mari.
Que faire pour pouvoir "revivre" et me reposer, je suis à bout.
Je ne suis pas allée une seule fois au cimetière depuis qu'il est parti.
Pour moi, sa place est auprès de moi et non au cimetière mais je culpabilise en me disant que je le laisse seul. Je sais, c'est contradictoire.
J'ai la chance d'avoir un fils de 25 ans qui vient passer une journée par semaine avec moi.
J'ai peu d'ami(e)s, c'est un choix et ma façon de vivre, elles sont proches, en m'envoyant un texto, un appel téléphonique...
Ce qui m'insupporte sont les personnes qui me disent "Il faut vous occuper". J'ai envie de les gifler.
S'occuper ne veut rien dire, j'aime lire mais j'en suis incapable et bien d'autres choses. Ma concentration ne va que pour penser à mon mari.
Un petit message me ferait plaisir.
Courage à vous tous,
Cordialement.

Sylvie, 11 mars 2019

Bonjour et bon courage à tous!
Ma tendre épouse est partie le 28 février 2019, je ne vis plus comme avant. À travers vos témoignages, je me rends compte que je ne suis pas le seul à souffrir. Hélas pour nous tous, la vie continue sans aucun projet, nous sommes des humains et la vie continue...
Soyez gentils, car chacun que vous rencontrez mène un combat dur.

Abdellah , 9 avril 2019

Bonjour à tous et à toutes,
J'ai perdu mon mari le 29 novembre dernier d'un foutu cancer du poumon découvert 8 jours avant son décès. Tout s'est passé si vite, trop vite; il n'avait que 49 ans. 10 ans de vie commune et tout s'arrête du jour au lendemain. J'ai quitté la réa à 21h et le téléphone a sonné à 2h30. Et là tout s'arrête. Je ne sais pas ce que j'ai fait pendant un certain laps de temps. Après, j'ai pris ma voiture pour me rendre à l'hôpital, arrivée à 4h30. Je n'avais pourtant qu'une demi-heure de route. Depuis ce jour, je ne vis plus. J'ai repris rapidement mon travail; je n'arrive pas à rester dans la maison. Rien n'a bougé, ses affaires sont toujours au même endroit. Je ne peux pas et ne veux pas m'en défaire. Je pense à lui tout le temps, je pleure plus que de raison mais je ne peux pas le contrôler. Il me manque tellement. J'ai besoin d'en parler mais je n'ai personne. Je me sens complètement abandonnée. Je lui parle très souvent. Je ne vis plus, je survis.

Sandrine, 10 avril 2019

Bonjour à tous.
Mon mari est décédé d'un accident de travail le 15 février 2019 à l'âge de 52 ans... Le choc a été très violent pour moi et nos 4 enfants dont un mineur. Pour l'instant je n'ai rien donné de ses affaires et je porte son alliance autour du cou. Les enfants eux-mêmes n'ont encore rien voulu prendre. Prendre le temps pour ne pas regretter plus tard des décisions trop hâtives. L'accompagnement des amis proches est très important même si je dois me faire violence pour ne pas m'isoler. Je souhaiterais savoir si parmi vous certains font partie de groupes de soutien? Bon courage à tous.

Therese , 16 avril 2019

Mon amour est décédé depuis presque 4 ans et je trouve ça tellement difficile encore. Je pleure encore souvent et je me sens seule si souvent. Les enfants reprennent leur vie, moi mon plus grand désir c’est de le retrouver un jour pour goûter encore à notre amour. J’ai un ami veuf aussi depuis 2 ans et nous nous parlons de notre souffrance et des douleurs physiques que le deuil a intensifiées. On est des amis seulement, mais au fond de moi j’espère que ça progresse plus entre nous et, en même temps, j’ai peur devant ça, peur de m’attacher et risquer encore de vivre une si grande souffrance une deuxième fois. J’ai aussi peur de la réaction des enfants. Peur aussi que lui ne puisse m’aimer comme j’ai besoin et que je ne puisse l’aimer comme il aura besoin. Y en a-t-il d’autres qui vivent comme moi cette situation?

Marie Alice , 24 mai 2019

Il y a 9 mois, je te tenais la main pour la dernière fois. Aujourd'hui tu me manques à en mourir.
Arrêtez de dire à une personne qui est dans la peine qu'il faut continuer pour nos enfants et petits-enfants, arrêtez s.v.p., ça calme en rien la peine, ils sont là au début et on est vite à nouveau seul car ils ont leur vie. Moi je n'attend qu'une chose, c'est de partir rejoindre l'amour de ma vie très vite. Étant malade, j’espère que ça va venir vite car malheureusement je suis trop lâche pour faire ce qu'il faut pour le rejoindre plus vite. Je me couche en pleurant, je me réveille la nuit en pleurant et je me réveille le matin en pleurant. Je pleure à longueur de journée et souris s'il y a quelqu'un. Vite Seigneur, si vous existez vraiment, faites que j'aille retrouver mon amour que vous m'avez pris.

PATRICIA le 10 juin 2019 , 10 juin 2019

À Sylvie,
J'ai perdu ma femme il y a deux ans. C'était imprévisible, 6 jours et demie. J'ai eu mal psychologiquement, et j'ai eu mal physiquement. Il n'y a que quand je dors que je ne pense pas à elle. Nous étions toujours ensemble. Deux âmes-soeurs. Elle avait quatorze ans quand je l'ai remarquée. J'en suis tombé amoureux. C'était en 1964.
Je me promène entre deux résidences dans une proportion de 50% à chaque semaine, c'est à 1h30 d'ici, et c'est l'endroit de son inhumation. C'est notre village natal. Je vais la voir à chaque jour que je suis là-bas, même l'hiver en raquettes. J'en ai besoin. Je sais que là, je suis à 5 pieds d'elle. Et cela me réconforte chaque fois que j'y vais. Un jour d'été, par un mauvais calcul horaire, je me suis fait surprendre par la noirceur, là où elle est. Quelle belle expérience! Quel moment d'intimité avec elle! J'essaie toujours d'être là 10 minutes avant le coucher du soleil. Quelle tranquillité et quelle discrétion. Seul avec elle. C'est une sorte de communion intense. C'est une thérapie pour moi.
Ne portez pas cela toute seule, n'hésitez pas à consulter. Je le fais. J'ai choisi une psychologue. Son humanité m'a tellement aidé.
Une personne m'a remis un texte sur le deuil (auteur inconnu), d'une page, intitulé "Je parlerai toujours de toi comme si tu étais encore en vie". Tapez ce titre sur internet et je crois qu'il sortira le premier dans un site appelé "Sain et naturel". Sublime et réconfortant. Trouvez aussi la chanson de Georges Moustaki "Ma solitude".
Le meilleur conseil pour vous, c'est de ne pas prendre de conseils. Ils sont bien intentionnés, mais ils ne peuvent savoir. Ce n'est pas de moi, mais d'un psy qui a écrit.
Votre deuil, il est à vous. Il est basé sur votre personnalité, celle de votre conjoint et l'intensité des sentiments qui vous unissaient.
Ça ne va pas être facile. C'est un passage obligé.
Bonne continuité.

Noël, 24 juin 2019

Vous parler de veuf c'est très dur pour eux mais cela est également très compliqué pour la nouvelle compagne qui vit avec eux! Trouver sa place; être la pièce rapportée pour les enfants: vivre avec les objets qui restent; comme si cela était une façon de la garder en vie!!!! Compliqué.

PARRENIN, 23 août 2019

Je viens de parcourir les messages, je suis un peu dans la même situation. Je suis dans le déni, encore veuf depuis plus de 3 ans, depuis le décès de mon épouse. Chez moi je n'ai presque rien touché et je me sens de plus en plus mal à l'aise dans l'appartement. Souvent en déprime au cours de la journée... Faut-il partir, changer? À l'extérieur, je revis un peu. Comme je n'ai pas de famille et pas d'enfant, je parle avec les caissières. En plus, le cimetière est à 10000 km et tout cela me mine. Je suis retraité, pas envie d'avoir un passe-temps, donc pas d'amis. Là, ma seule occupation c'est de pouvoir m'échapper prendre un vol afin de partir et pouvoir aller au cimetière, pas rester chez moi. Le temps n'efface pas, c'est même le contraire.

Posty claude, 5 septembre 2019

J'ai perdu mon amour ce 26 septembre après un combat de 3 années contre un cancer du poumon. Il était le centre de ma vie et plus encore tout au long de sa maladie. Il s'est battu comme un valeureux guerrier sans jamais se plaindre, ne cherchant qu'à me rendre heureuse. Je lui avais promis que tant que je serai sur cette terre, je le protégerai et j'ai lamentablement échoué. Je m'en veux de ces petites disputes pour des faits insignifiants, de ces mots qui dépassaient ma pensée. J'aimerais tellement qu'il revienne pour tout recommencer et profiter de lui au maximum.
Mon amour, jamais je n'oublierai ton courage, l'amour que tu me portais et que je te rendais au centuple.
Mon seul réconfort est d'avoir pu te sentir contre moi jusqu'à ton dernier souffle.
Il me faut désormais apprendre à vivre sereinement en sachant que tu es heureux là-haut et que tu veilles sur moi jusqu'au jour où nous nous retrouverons.

LOSCHI Catherine, 19 octobre 2019

Mon époux est décédé le 21 avril 2017 à 16:38 après 55 ans de mariage. Il est décédé du cancer des poumons après avoir courageusement combattu pendant 1-1/2 an pour sa survie. Malgré ça, il a voulu aider la science en acceptant de faire une étude pouvant aider la médecine pour guérir le cancer du poumon. C'était un homme courageux, brillant et il n'y avait pas de problème pour lui dont une solution n'existait pas. Il me manque encore énormément après 2-1/2 ans de son départ. Dieu l'accompagne, j'en suis certaine, car comme il m'a promis avant de partir "Hélène, je vais toujours t'aider, je serai toujours là pour toi" et quand j'ai besoin d'aide, je lui demande et le résultat est toujours là. Quel magnifique cadeau que Dieu m'a offert de t'avoir placé sur ma route. J'ai appris beaucoup dans mon évolution avec toi. Merci pour tout.

Helene Morel, 5 février 2020

Bonjour, ma mère, ma maman, est décédée le 19 juillet 2010, à Dakar, au Sénégal. Je n’ai pas pu lui dire un dernier au revoir et je n’ai pas pu assister à son enterrement. J’ai pu aller sur sa tombe une fois en 2015 lors d’un voyage au Sénégal. Cela fait donc 10 ans que je souffre de son absence et que je n’arrivais pas à digérer son départ.
Aujourd’hui j’ai décidé d’organiser un enterrement symbolique d’une énorme valise à elle que j’avais récupérée ainsi que des objets que je souhaite mettre dedans. Ainsi je lui dirai enfin Adieu, et avoir un lieu où me recueillir et prier en me sentant plus proche de son esprit.

Marilyn, 14 avril 2020

Bonjour,
J'ai perdu ma moitié d'un cancer du poumon, il avait 40 ans. Notre histoire a commencé il y a 23 ans, je l'ai connu j'avais 15 ans. Il m'a laissée avec nos 2 trésors, mon fils 16 ans et ma fille de 10 ans. Dieu que c'est dur!
On m'a dit le temps apaise la douleur. Malheureusement je souffre de plus en plus, alors j'ai l'impression que cela n'est pas valable pour tout le monde. J'ai trop de douleur au cœur, il me manque trop, ma vie et faite avec lui, je me sens si seule. Nous étions tout le temps ensemble, 23 ans, 365 jours sur 365. J'ai vraiment trop mal, pourtant je suis très forte psychologiquement, préparée à la souffrance très jeune, j'avais déjà perdu mon père. Mais là le temps passe et ça empire, j'ai de plus en plus mal. Cela fait un an aujourd'hui. Je viens dans ce forum pour retrouver des gens comme moi, j’espère que ça me fera du bien d'en parler. J'ai toujours les larmes au yeux mais je les retiens au maximum pour pas qu'elles coulent, juste le soir quand personne ne me voit ça part tout seul. Mais je me sens si seule à présent, sans oublier mes trésors bien sûr, mais ma moitié n'est plus là, c'est tellement dur.

Augustin, 28 mai 2020

Bonjour, j'ai perdu l'homme de ma vie, mon âme sœur, il y a un peu plus d'un mois de son cancer du foie aggravé par la Covid. Nous n'étions pas mariés, nous n'avions pas d'enfants en commun, son décès m'a anéantie et pour la société j'ai l'impression de n'être rien, juste sa dernière compagne. Sa famille est très présente pour moi et c'est un soutien énorme. Je n'avais jamais aimé autant un homme et il me le rendait au centuple. Aujourd'hui, je ne sais pas si je m'en remettrai mais j'essaierai car c'était quelqu'un de joyeux et pour lui j'essaierai.

Valérie , 13 juin 2020

J'ai eu une tante elle s'appelle Stéphanie, elle habitait à Mèze. Sa mère a gardé des objets et tout provient de sa fille. Je suis la nièce de ma tante et elle me manque mais on peut dire qu'elle a envie d'avoir un souris béat comme moi. Elle a eu une tumeur au cerveau, elle n'a pas souffert, elle a dû rester presque une année avec ça et elle perd ses cheveux mais on avait réussi de retirer et ensuite il a recommencé et c'est la tumeur qui a gagné et elle est partie avec elle. Mais je penserai aux bons moments que j'ai passés avec elle, des merveilleuses vacances inoubliables. C'était une athlète elle a fait des triathlons, elle adorait faire ça. Elle se repose en paix.
est je vais mettre dans un dossiers photos de ma tante et de mettre dans une clé USB que je puisse à passer d'autre chose .

Bonaton, 27 juin 2020

J'ai perdu ma moitié le 5 avril dernier. Je ne lui ai pas dit au revoir à cause du confinement. Je ne peux oublier ces derniers quinze jours où j'ai dû le laisser seul avec sa maladie (cancer du poumon). Tout s'est effondré du jour au lendemain. Nous étions inséparables depuis 35 ans. Je me suis occupée de lui presque jusqu'à la fin et là, plus rien ne sera comme avant. Mon cœur sera à jamais avec toi mon amour.

gisèle, 8 juillet 2020

Mon époux depuis 43 ans est parti vers les étoiles le 11 avril dernier, des suites d'une longue maladie. Mon chagrin est immense, je n'ai pas pu être à ses côtés pour cause de confinement. Après l'avoir accompagné pendant 4 ans, j'ai le sentiment de ne pas avoir pu terminer ma mission. Comme c'est cruel à vivre !

Denise, 19 juillet 2020

Après 29 ans de vie commune et 25 de mariage, ma chérie est morte brutalement d'un accident sur notre lieu de travail en nous laissant nos 2 beaux grands enfants et moi dans une douleur insupportable. Tout cela alors que nous venions à l'aube de nos 50 ans réinventer notre vie en nous mettant à notre compte pour vivre et travailler ensemble pour être encore plus inséparables. Et là, le 6 juillet, j'ai perdu ma belle, mais aussi la mère de mes enfants, mon associée, ma salariée, bref ma raison d'exister au quotidien. Je ne sais pas si cela se surmonte mais c'est le genre de claque dont on ne peut pas sortir indemne. Je me refais le film de la veille et je me dis "mais pourquoi je ne suis pas allé à sa place travailler ce matin là", c'est pas juste, c'est pas juste.

Didier, 2 août 2020

J'ai de la misère à me départir de ses choses qu'elle chérissait, surtout les statues de la Vierge qu'elle aimait. Ça va faire 10 mois le 10 octobre que maman nous a quittés et je m'ennuie tellement d'elle.Je me dis je vais y aller... non je remets ça à un autre jour. Il faudrait que j'y aille avec ma petite sœur.

lucette thirnish, 5 août 2020

Mon mari s'est éteint le 22 juillet dans l’après-midi. En lui tenant la main j'ai pu lui dire au revoir.
Aujourd'hui je suis seule et sidérée, je ne pleure pas. Nous avions été mariés 47 ans, je me sens perdue sans lui. En plus, les démarches sont lentes à cause du Covid, je ne sais pas quelle sera ma situation financière, tout est fermé, c'est le désert. Situation en plus de l'absence, anxiogène, canicule, etc. Ma réaction est-elle normale? J'ai soigné mon mari nuit et jour. Je n'ai rien à faire, je n'ose pas me plaindre. Merci de me répondre.

Jacqueline CALDAGUES, 9 août 2020

Bientôt 2 ans que mon épouse est partie (AVC foudroyant). J'ai jeté chaussures, donné habit sauf robe de mariée qu'elle avais gardée, sa veste de travail et écharpe. Je les garderai jusqu'à mort. C'est un besoin. Me rassure même si sert à rien. Mit dans un coffre. 46 ans ineffaçables et trop violent. J'ai vendu ma maison pour changer de région. 70 ans, sportif, pas envie d'avoir une femme chez moi.

Chastan , 15 novembre 2020

Bonjour à tous,
Cela va faire 11 mois que l'homme de ma vie Claude s'est éteint. Je suis passée par la phase choquée, puis en colère avec une douleur insupportable. Son absence, je l'ai passée par l'alcool pendant quelques mois puis cachée. J'étais avec lui dans mon esprit quand l'alcool prenait possession de mon corps. Pour continuer à le faire, je sortais et prenais son portrait partout avec moi comme s'il était là. Ma belle-famille a mal interprété la chose pensant que j'étais une mauvaise épouse, que je ne respectais rien, même le deuil. Ils m'ont ajouté une deuxième punition de me mépriser alors que l'amour que j'ai pour mon homme est toujours présent. Je lui prépare toujours son café le matin, j'embrasse toujours sa photo pour lui dire bonjour. Je le pleure toujours, même là en écrivant. Il me manque tellement que je n'arrive toujours pas à accepter son départ. J'ai repris une activité intime sans avoir un sentiment d'affections. Rien ni personne n'arrive à la cheville de mon homme. Je parle de lui tous les jours comme je le faisais avant cette tragédie. Je me persuade qu'il est dans un monde meilleur, sans souffrance, mais j'aimerais tellement revivre sans cesse nos moments que je me refuse d'enlever une seule de ses photos. Quand je le regarde droit dans les yeux sur plusieurs photos, je l'entends toujours me dire «Je t'aime à la folie d'amour que j'aime.»
Notre fils, qui a 8 ans, lui aussi souffre du manque de son père. Mon petit bébé qui lui ressemble tellement. J'ai 4 autres enfants d'une précédente union qui sont merveilleux car toujours là pour nous et je me dois d'être là pour eux puisque ce sont mes bébés.
Je pense que jamais je ne serai capable d'aimer un autre homme car mon mari, mon homme, est et restera à jamais mon grand amour.
Je vous souhaite de trouver la force d'avancer et surtout de retrouver la paix. Je ne l'ai pas encore retrouvée moi-même.
Je t'aime et t'aimerai toujours mon cœur Claude à la folie d'amour que j 'aime ❤

Cathyna, 29 novembre 2020

Trois mois que mon mari, l'amour de 52 ans de vie commune, est décédé brutalement. Nous étions si fusionnels, ne vivions que l'un pour l'autre. Nous nous suffisions à nous-mêmes et en deux heures je me retrouve seule. Je suis brisée, anéantie, dévastée. Je suis complètement perdue, je pleure, n'ai plus goût à rien, je refuse son départ. J'ai si mal, il me manque tant. Je lui parle, j'ai toujours sa photo avec moi. Je fais le vide autour de moi, reste terrée chez moi, cela me donne l'impression d'être toujours avec lui. Oh mon Amour tu me manques tant. J'ai peur, la vie me fait peur, je n'ai qu'une idée en tête: le rejoindre. Je sais que je n'arriverai pas à surmonter cette épreuve, je ne le veux pas. Je ne pensais pas que je pourrais souffrir autant un jour. C'est une douleur qui me ronge, insurmontable. Que ceux qui me disent "sortez, voyez du monde" me laissent tranquille. Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas alors pardonnez-moi de me plaindre.

Jocelyne, 3 janvier 2021

J'ai 37 ans. Mon mari est décédé le 1er décembre après s'être battu presque 2 ans contre le cancer. J'ai rapidement donné ses vêtements, mais je n'ai pas fait cela en présence de mes enfants. Ils sont petits. Je ne voulais pas leur infliger cela. J'ai quand même gardé certaines choses, son costume de mariage, son blouson en cuir, sa casquette. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai besoin de les garder. Et ses montres que je donnerai à mes enfants quand ils seront plus grands. Je porte toujours mon alliance, elle est « greffée » à mon doigt.
Je me sens très seule, c'était mon confident, ma moitié, mon âme sœur. Je n'avais pas besoin de parler, il savait ce que j'avais dans le cœur. Il ne voulait pas partir mais on ne choisit pas. La maladie a été plus forte, elle l'a emporté et elle m'a anéantie.
Je me sens perdue. Je me sens terriblement seule, abandonnée.

Nacima, 17 janvier 2021

Le 22 décembre 2019, après une agréable journée en famille, il décide de sortir voir ses amis. Il n'est plus jamais revenu. Le 24 décembre on m'annonce son décès, assassiné par un lâche. Depuis ce jour, mes enfants et moi-même avons beaucoup de mal à nous relever. Et ses vêtements sont toujours au même endroit, je n'arrive pas, je sais au fond de moi-même qu'il ne reviendra pas.
Je tiens pour mes enfants uniquement. Après ce drame la vie n'a plus de sens, nous avions tellement de projets et encore beaucoup de choses à vivre ensemble.

Katia, 23 janvier 2021

Ma fille est partie brutalement il y a 1 mois, 20 ans, ma beauté... Ce matin j'éprouve le besoin d'aller toucher ses vêtements chez son chéri. C'est toujours irréel, si douloureux, compliqué. Putain quelle injustice!!!

valerie breuzard, 31 janvier 2021

Bonjour,
Moi aussi j’ai vidé l’armoire des vêtements de mon mari environ un mois car lorsque j’ouvrais cette armoire, c’était douloureux de voir encore tout ce qu’il portait. J’ai pleuré longuement en vidant et en mettant dans des sacs tous les vêtements. J’ai donné chez Emmaüs.
Il est décédé le 1er juin 2019, après que nous ayons vécu 36 ans d’amour. Aujourd’hui je ne suis plus seule. Je voudrais reconstruire ma vie car je suis encore jeune.
Il faut avancer même si parfois la douleur est intense mais il ne faut pas rester dans un coma profond car l’être cher ne reviendra jamais.

Gauzin, 8 février 2021

Mon compagnon est parti brutalement et je l'ai appris par hasard en demandant des nouvelles auprès du jardinier. Ma moitié était parti depuis la veille et j'attendais sagement son retour.

Marie CATHERINE, 25 mai 2021

Mon mari est décédé le 25 mai 2021 et je ne sais pas si je suis normale mais je pense donner toutes ses affaires au secours populaire, je vais garder son costume de marié et ma robe... Il est parti à 42 ans en 1 semaine, c’est trop brutal. Je suis obligée de rendre l’appartement, plus de revenus non plus. Tous nos projets et notre vie se sont écroulés... Bon courage à tous et toutes...

Le Borgne, 3 juin 2021

Août 2021, cinq ans ce mois-ci que la maladie l'a emporté. J'ai commencé il y a peu à me défaire de certains meubles de sa vie avec épouse précédente et j'ai été soulagée, cela ne changera rien car je l'aimerai toujours mais parfois il y a des choses trop lourdes qu'il ne faut pas conserver (photos, souvenirs...), la vie continue même sans ceux qui nous ont quittés. Je pense encore à mes parents adoptifs partis en 1964 et 1973, ils sont dans mon cœur tous les trois.

Nero, 2 août 2021

À travers les commentaires ci-dessus, mon constat est que sur cette terre nous sommes tous des passagers. Chacun a son jour, heure, minute et seconde où il devra quitter cette terre. Âgée de 54 ans, mon épouse est décédée le 17 juin 2020, je ne peux pas décrire dans quel état je me trouve depuis cette date fatidique. Je sais pourtant que je n'étais pas ni le premier ni le dernier à être veuf et je ne le souhaite à personne. Je garde toujours tous les habits et bijoux de ma regrettée. Chose que je demande des éclaircissements: étant veuf, faut-il porter la bague d'alliance ou non?

Njejimana Athanase , 22 août 2021

J’ai perdu mon mari le 19 janvier 2021 suite à une rupture d’anévrisme. Il était en déplacement à Lyon et avait 57 ans. Cela a été un choc pour moi, je n’arrivais pas à réaliser, ça été horrible, c’était trop brutal. Du chagrin à la colère, je n’arrive plus à pleurer mais je souffre.
Je viens de lire tous ces commentaires et je ne suis pas la seule mais à part accepter ce deuil on ne peut rien faire d’autre en espérant que là où il est, il est heureux.

Moussaid aurore, 23 août 2021

Je ne suis plus rien sans mon mari adoré. Ma vie se résume à des plus jamais. Plus jamais je vais le voir me sourire tendrement, plus jamais on aura des fous rires, plus jamais on se tiendra la main, plus jamais je n’entendrai sa voix, plus jamais plus jamais. Hier je suis tombé dans l'escalier et je suis restée allongée sur le plancher de longues minutes tant la douleur était vive. J'espérais que c'était la fin, mais non, malheureusement.
J'ai toujours su que je ne pouvais pas vivre sans toi mon amour. La vie est trop cruelle. Je pleure tellement que j'ai les yeux enflés et de la difficulté à voir.
Tout me manque de lui, le son de ses pas, le son de sa voix, sa présence, son amour. Toutes ses choses sont restées exactement à la même place où il les a laissées, où ma vie s'est arrêtée. Je crois que je suis en train de perdre la tête tellement je souffre. Je pense à remonter le temps ou à chercher comment le faire revenir. Je ne croyais pas qu'une personne pouvais souffrir autant sans mourir instantanément.
Tu es parti si vite, la vie sans toi n'as pas de sens.
Je passe la journée à la maison sans vouloir sortir. On s'était promis de partir ensemble car on savait que l'enfer attendait celui qui resterait mais la vie nous a joué un sale tour. J'ai l'impression que la planète s'est écroulée sur moi et m'a anéantie. Personne ne voudrait vivre une vie comme celle que j'ai présentement, une vie de solitude et de douleur. Je l'aime à la folie depuis 48 ans. J'aurais donné ma vie pour lui avec joie. Personne ne peut imaginer la douleur que je ressens. J'ai été vidée de toute substance. Je suis à la dérive. Jamais je n'accepterai son départ. Ça aurait dû être moi et pas lui. pas lui...

Monic, 2 octobre 2021

Bonjour,
Est-ce normal qu'un veuf depuis 10 ans n'arrive pas à faire son deuil et à refaire sa vie? En plus de conserver une relation très proche avec sa fille de 29 ans. En tant que compagne de cet homme depuis plus de 3 ans, je n'arrive pas à me sentir à l'aise dans sa maison. Il ne me fait aucune place et conserve encore des vêtement, bijoux, parfums et autres souvenirs. Sa fille a remplacé le rôle de sa mère auprès de son père pour tous les soins ménager, etc. J'ai l'impression de ne combler que ses besoins sexuels. Qu'en pensez-vous, est-ce normal?

Chantal, 3 janvier 2022

Cela fait sept jour le 20 janvier 2022 à l'âge de 23 mois que mon ange Louisa Nadine a rejoint le paradis après une chirurgie cardiaque. Son père et moi avons mal, nous n'arrivons pas à nous séparer de ses vêtements, jouets, livres, etc. Que Dieu le tout-puissant nous donne du courage pour accepter cette terrible perte de notre premier et unique bébé.

Nawel, 27 janvier 2022

Cela fait maintenant 22 jours, en l’espace de 5 minutes tu es tombé j’ai tout fait pour te garder en vie. Nous étions seuls dans le bois, personne ne passait et les secours on pris 1h20 avant d’arriver. Je faisais les manœuvres automatiques, tu étais déjà parti. Je souffre parce que je sais que c’est définitif. Tu étais trop jeune, 53 ans. Mon cœur est brisé, j’ai perdu mon mari, mon amant, mon ami, mon compagnon de voyage, mon plus féroce compétiteur au Scrabble, au toc, en vélo, en cuisine même. Tu aimais tant me taquiner. Je me sens profondément seule. Comment envisager le reste de la vie sans toi mon amour, mon chéri. Tu étais mon roc. Je t’aimerai toujours.

Ta stromphette.

Nathalie 20 février 2022

Nathalie Ouellet , 20 février 2022

24 ans à combattre le Parkinson bravement sans se plaindre. Il est parti... j’aurais voulu partir avec lui. Je ne veux m’attacher qu’à des objets significatifs, les vêtements (sauf certains chandails dans lesquels il était si beau) ça ne veut rien dire. Le plus beau c’est dans mon cœur, ce cœur qui a tellement mal. Je lui écris tous les soirs en espérant qu’il me réponde un jour. Je l’aimerai toujours et il me tarde de le retrouver.

Claire, 24 février 2022

Je vois et fréquente un veuf (depuis octobre 2015). C'est très difficile pour moi. Il garde des photos de la défunte dans la chambre, le salon, et ce qui me choque c'est celle du couple en mariés (en passant très grande) accrochée sur un mur bien en vue. J'ai essayé de lui donner mon point de vue (négatif) à ce propos. Sa réponse: c'est un cadeau de mes enfants (3) âgés de 51 , 44 et 38 ans. Actuellement l'aînée vit dans la maison familiale et n'est pas prête à quitter. Présentement il préfère d'être sous silence. Que dois-je penser?

Genevieve mas , 24 février 2022

Ah me revoilà être consciente après 4 ans et demi! Bien oui j’en ai oublié des bouts! Est-ce mon âge ou le drame! Les deux je pense! Je suis maman d’un beau garçon qui a mis fin à sa vie! Je suis divorcée je me sentais seule, ma peine prenait toute la place! Je suis retraitée, ce qui a facilité le deuil mais pas le manque.
La pandémie je m’en suis servie pour faire mon deuil. Le temps que l’on prend pour son deuil est tellement important car il a apaisé ma peine. J’ai ouvert mon cœur où il y a un trou rempli d’amour et de souvenirs pour lui! Je pleure encore profondément, c’est ma peine, c’est mon enfant et cela m’appartient et je le gère de la façon qui est le mieux pour moi. Je ne m’attends pas que les autres comprennent car c’est ma peine!
Lorsque j’ai révisé les photos de mon enfant, j’ai trié et j’ai vu un cadre où il me rappelait sa joie d’enfant. J’ai retapé ce cadre et installé car il me fait rappeler lui. Ce fut ma façon de faire face à son manque. Je lui parle souvent, je parle à mon cœur et chaque fois que je regarde ce cadre j’ai un sourire! Je sais qu’il m’accompagne car il a été 42 ans dans ma vie! C’est mon enfant unique et il le restera! Mon corps a des marques de lui, bien oui mon ventre, ma mémoire ma conscience mon cœur. C’était compliqué sa mort étant divorcée.
Nous avions mal à notre façon et nos besoins et notre manque n’étaient pas les mêmes mais la peine était là, alors je me suis retirée comme héritière car ce ne sont pas ces objets qui étaient importants pour moi ç’était son cœur et le mien et les autres ne sont pas obligés de comprendre… Nous savons tous que du matériel c’est du matériel, cela ne suit pas le cercueil! Ce deuil est immense, le temps m’a permis de penser à moi de la manière qui me convient! Cela nous appartient, je me permet de soigner mon cœur de maman et je suis consciente qu’ il m accompagnera à mon dernier souffle, pas son matériel! Il n’y a pas de temps ni de mauvaises manières de faire son deuil, chacun son rythme.
Prenez bien soin de vous, donnez-vous le temps.
Tendrement!

Frencel , 3 mars 2022

Mon cher époux m'a quittée en avril 2020 sans que je puisse l'accompagner car nous étions en plein confinement. La douleur est encore immense. J'ai seulement pu donner une très grande partie de ses effets personnels à une association d'aide aux personnes fragiles, fin 2021. J'ai conservé cependant quelques affaires qui représentent beaucoup pour moi. Il restera toujours dans mon cœur et en même temps, je suis apaisée de savoir que ses vêtements seront utiles et feront la joie d'autres personnes.

Denise, 3 mars 2022

Je viens de perdre mon époux le 13 Avril, Ça faisait 4 ans qu'on s'y attendait avec ses antécédents de santé, mais ça fait mal quand ça arrive. On l'a veillé jusqu'au bout, j'ai donné au secours catholique la plupart de ses affaires, et d'autres aux enfants, petits-enfants, comme ses montres et ses bijoux. J'ai gardé sa médaille d'amour que je lui avais achetée, mais c'est dur. J'ai encore ma fille et ma petite-fille pour me tenir compagnie, qui sont en vacances, mais la semaine prochaine je vais me retrouver toute seule, car les autres travaillent. J'appréhende.

Potier , 1 mai 2022

Veuve depuis 2 ans et trois mois, une fille de 17 ans maintenant, je ne donnerai aucun conseil ni aucune leçon, chacun vit sa douleur, le manque à sa façon. J’accompagne un ami qui vient de perdre sa femme (45 ans, 3 enfants entre 12 et 17 ans). Nous discutions dernièrement de ce statut «veuve, veuf» ce mot si plein de sens qui nous renvoie à notre douleur, au fait qu’il n’y a plus l’autre pour nos enfants. Pour nous, ce statut qui semble faire de nous des êtres bizarres car quand ce mot est prononcé et il l’est souvent au cours de toutes les démarches successorales et même dans le quotidien, la réaction des gens est comme un coup de poignard supplémentaire. Et en même temps ce mot si affreux est le témoin de notre douleur. C’est très ambigu. Je ne me suis pas séparée des affaires de mon défunt mari, je repousse sans cesse ce moment, j’attends d’être prête. Le serai-je un jour? Une chose est sûre, son souvenir, notre amour, nos souvenirs et tout ce qui a fait nos 20 ans de vie commune reste dans mon cœur. Il m’a donné tellement, notre vie a été si riche, nous étions si complémentaires. J’ai mis mon alliance à ma main droite pour qu’il continue à m’accompagner, je me sens toujours sa femme comme il aimait à le dire avec des yeux brillants de fierté et en même temps, je me sens disponible pour vivre autre chose. Tout ceci est tellement déstabilisant. Mon deuil se fait, et j’accompagne ma fille dans le sien et dans sa maladie (troubles anxieux et dépression avec des passages suicidaires). Il n’est plus là ni pour elle, ni pour moi, alors, on avance comme on peut et chaque jour est différent. J’aime à dire qu’on apprend à marcher avec nos cailloux dans nos godasses. Ces épreuves nous façonnent et profitons pour en extraire le sens et l’essence et devenir de meilleure personne car nous le savons et l’éprouvons maintenant, nous ne sommes que de passage alors laissons une empreinte positive, le meilleur de nous. Nous ne referons pas nos vies, nous ouvrons de nouveaux chapitres car le passé fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. J’ai une pensée pour toutes les personnes qui ont perdu un être cher: enfants, époux, épouses, parents.

Monrat, 27 mai 2022

J'ai perdu mon amour le 1er février 2022. Je n'ai pas d'enfants mais j'ai une nièce que me supporte à 100%. C'est difficile d'être seule à la maison. J'ai quelques photos de lui et de moi dans le salon et je lui donne des bisous très souvent. J'ai aussi commencé à donner ses vêtements, j'en ai donné aux neveux mais la grandeur 38 c'est trop grand pour les neveux, c'est dommage car mon mari avait de très beaux vêtements. J'espère que plusieurs hommes trouveront la bonne grandeur et le linge continuera de vivre.
Je pense souvent à lui et je pleure aussi, c'est normal, c'est comme cela que nous faisons notre deuil. Je voulais vous dire que je lui parle souvent et je vais toutes les semaines au Colombarium lui parler pour qu'il me protège. J'espère qu'il me voit. Ma consolation c'est qu'il ne souffre plus.

Ghyslaine, 23 juin 2022

J’ai perdu mon mari le 31 juillet 2015, il avait un cancer du cerveau et, il y a bientôt 4 mois, ma maman qui n’avait que 63 ans, suite à un cancer qui n’a duré que 4 mois. Je ne me suis pas encore relevée du deuil de mon mari et j’ai gardé beaucoup de ses effets personnels. Je n’avais que 35 ans lorsque je suis tombée veuve… En perdant ma mère, ça a ajouté une couche de peine qui était déjà immense.
Suite au décès de ma mère, j’ai fait la même chose, garder une tonne de choses. J’ai même changé certains de mes meubles pour prendre ceux qui lui appartenaient et qu’elle aimait vraiment. Ça n’a pas été une punition pour moi, au contraire. Pour ma part, je trouve rassurant d’avoir ces souvenirs dans mon décor et pour moi c’est une question de respect pour la personne décédée, mais chacun doit faire ce qui lui fera du bien pour passer au travers du deuil. Il n’y a pas de manuel d’instruction. Quand nous sentons que nous sommes capable de se départir de biens, nous le faisons graduellement. Ma psychologue m’avait conseillé de prendre en photos les choses données ou jetées. C’est un excellent moyen de tout de même garder un souvenir.
Bon courage à tous.

Élise , 20 juillet 2022

Mon père est décédé ça fait un mois et je n'arrive pas à me défaire de quoi que ce soit... Ça faisait 12 ans que je m'occupais de lui... les 4 dernière année il demeurait chez moi... il était tout pour moi... c'était un père, un ami, un confident et un conseiller.. Seulement 2 jours que j'ai réussi à ne pas pleurer... sa chambre est pareille comme avant. Est-ce normal que je ne suis pas capable de vider la chambre???

Joanne , 17 décembre 2022

Bonjour,
Cela va faire 7 ans que mon mari est mort, et j'ai éprouvé aujourd'hui le besoin de venir sur ce site. Je suis bouleversée par tout ce que j'ai lu, par la souffrance qui se dégage de certains témoignages, l'apaisement de certains autres - l'humanité de tous.
Envie de dire "tenez bon, le temps n'efface pas la douleur mais il peut quand même la transformer; on peut en faire quelque chose" - et, en même temps, je comprends que ce genre de commentaire puisse susciter de la colère, quand on est en train de se débattre avec l'absence crue et nue.
J'ai fait comme la plupart d'entre vous, si j'ai bien compris: j'ai donné, très vite, les vêtements et les objets dont je sentais qu'ils n'étaient pas vitaux pour moi. Et je garde, mordicus, ceux qui le sont.
Je n'ai pas de nouveau compagnon, je ne sais pas comment il réagirait en ouvrant mon placard et en tombant sur une veste, un peignoir, un chapeau que je n'ai pas voulu jeter. Si j'en avais un, je crois que je lui dirais: "N'y attache pas le même sens que si mon mari était encore vivant et pouvait devenir un rival. Ce sont les traces d'un mort qui ne te menace pas - puisque tu es là, dans ma vie. Laisse-moi les garder, j'en ai besoin. Et si cela te paraît morbide, fais un effort d'imagination: si tu devais mourir (personne n'est à l'abri), serais-tu content que j'efface toutes tes traces, du jour au lendemain, sans en garder une seule?"
Le chagrin ne disparaît jamais tout à fait; mais reste la conscience d'avoir aimé et été aimé(e), donc de ne pas être passé(e) à côté de la vie.
Plein de pensées à toutes et tous.

Catherine Schmoor, 3 mars 2023

Bonsoir, il y a un mois mon compagnon est mort brutalement et je n’arrive plus à vivre. J’aimerais pouvoir échanger avec d’autres, s'il vous plaît.

Moracchini , 5 mars 2023

Ma Douce m'a quitté le 8 novembre dernier. Sa dernière phrase pour moi a été "...je veux l'aide médicale à mourir..."

Dès lors, pour m'aider dans mon deuil, j'ai écrit cette citation:

« … Je dois puiser ma résilience pour continuer ma route…. dans la même force intérieure que ma Douce a eue de choisir de laisser aller la sienne… » !

J'ai le restant de ma Vie pour apprivoiser mon deuil...!

Robert, 1 avril 2023

Bonsoir à tous,
Mon mari est décédé il y a 2 mois d'une maladie à l'âge de 39 ans. Je n'ai pas enlevé ses affaires, j'ai mis de l'ordre et j'ai tout rangé à leur place. On m'a demandé des affaires de mon mari pour avoir un souvenir mais je ne veux pas, c'est trop difficile pour moi. Je tiens le coup devant nos enfants, nos familles et amis mais quand ma peine est trop forte, je sens son odeur sur ses vêtements et cela me calme. Je n'ai toujours pas réussi à dormir dans notre lit.

Claire, 12 avril 2023

Mon mari est décédé il y a 15 mois. Nous nous connaissions depuis 40 ans. Nous nous sommes mariés en 2006. Il y avait 20 ans d'écart entre nous. La souffrance est horrible. Les activités sportives et sociales aident à supporter le temps qui passe... Je me ''débarrasse'' de temps en temps d'un tee-shirt, d'une paire de chaussures etc... Le temps m'aide à faire le vide de l'inutile... Mais le vide de l'absence... c'est plus dur que tout...

Dominique , 18 avril 2023

Le 27 mars dernier, mon ex s'est donné la mort. C'était une personne que j'aimais beaucoup, qui m'avait marquée amoureusement parlant. Je pensais que tout allait bien dans sa vie actuelle et je pensais le revoir un jour et prendre de ses nouvelles. Ce jour-là n'arrivera jamais. Le choc de l'annonce du décès, le déni, et là je suis dans l'acceptation et la résilience.
Mon processus de deuil se poursuit tant bien que mal et je m'accroche à une photo de lui, récupérée sur les réseaux sociaux, qui m'aide à lui parler… J'espère que mon deuil me permettra d'effacer cette photo de lui avec le temps et de ne garder que son souvenir dans sa mémoire... j'ai foi qu'il est en paix aujourd'hui...

Fontaine , 18 avril 2023

Mon amour de ma vie vient de me quitter à seulement 35 ans. J'ai 3 ans et je suis anéantie... Vos témoignages à tous m'aident, je ne suis pas seule à vivre cet enfer. On était joyeux, il est sorti dehors et quand je l'ai rejoint son cœur avait lâché. Tellement d injustice et de tristesse. Moi je survivai très souvent dans ma vie. Lui était plein de vie, j'aurai voulu que ce soit moi à sa place.

Cubertafon , 27 mai 2023

Mon mari est décédé ce 04 juillet d’un arrêt cardiaque. Il est allé travailler le matin et s’est retrouvé à la morgue le soir. C’est le choc, la sidération, je ne vois pas comment envisager ma vie future. Tous les projets à deux n’existent plus. Je ne réalise toujours pas qu’il est parti définitivement. À part la reprise de mon travail je ne vois pas quel sens donner à ma vie personnelle désormais. Mes enfants sont grands et autonomes. Le fait de lire les témoignages des autres me fait me rendre compte que je ne suis pas seule dans ce cas.

Marie, 16 août 2023

Je suis mère de 6 enfants donc un décédé par pendaison le jour de son anniversaire soit le 28 mai 2021 à l’âge de 22 ans. Et depuis son départ précipité nous n’avons rien géré par rapport aux objets personnels de notre fils. Cela fait deux ans et trois mois qu’il nous a quittés et sérieusement comment faire pour se départir de ce qui nous reste de lui... Ses objets personnels sont si précieux pour nous alors impossible pour moi de me débarrasser de ses choses personnelles, c’est comme s'il était toujours présent dans notre vie... même son urne est restée sur son lit!! Pour moi c’est pas une solution que de laisser ses effets personnels car le deuil n’est pas encore fait.

Nancy , 19 août 2023

Marie,
Je me retrouve dans votre témoignage. Mon époux est décédé le 23/2/23 d'un arrêt cardiaque à la maison à l'âge de 64 ans. Il est rentré du travail comme si de rien n'était, nous avons dîné et à 19h25 tout s'est arrêté.
Depuis, c'est le vide total, nous étions si fusionnels. Je me retrouve seule, notre fille unique de 30 ans vit sa vie et les rapports sont assez compliqués depuis la mort de son père, Je suis sans famille dans la région où nous habitons et la seule bouée de sauvetage est d'avoir repris le travail un mois après son décès. Nous étions deux âmes jumelles et il me manque terriblement…

Odile, 19 septembre 2023

Le 28 octobre 2023, c'était le jour du mariage de notre fils aîné. Déjà à l'église mon épouse me soufflait à l'oreille qu'elle se sentait mal. Nous n'avons pu assister à la fin de la réception. Le lendemain dimanche, elle est admise aux urgences d'un centre hospitalier universitaire où elle a subi des soins intensifs. Malgré les efforts, elle rendît l'âme le mardi suivant soit 48h après son hospitalisation.
L'évènement heureux s'est vite transformé en deuil. Je suis très abattu...

Jean Paul SENI , 14 novembre 2023

De retour après les courses au supermarché, mon épouse me dit qu'elle se sent fatiguée, alors je lui ai dit repose-toi et je ferai la cuisine... Choses faites. Le lendemain, elle se sentait toujours fatiguée, je dis alors habille-toi je t'emmène en clinique. Et on part. 24h après hospitalisation, mon épouse décède le vendredi 13 octobre 2023... et depuis je n'arrive pas à digérer son absence. Je ne dors plus dans le lit car je ne supporte pas son absence. J'ouvre souvent son placard pour contempler ses vêtements, sentir son odeur, regarder ses photos, même lui garder à manger et à boire chaque fois que je faire la cuisine. Elle me manque énormément, et j'ai pas envie pour le moment de me départir de ses vêtements ou ses objets. Je conserverai mon alliance jusqu'à ce que je retrouve une âme sœur.
Merci beaucoup pour cette plateforme qui nous permet de nous libérer de quelques émotions qui nous hantent l'esprit.
REST IN PEACE '' YVONNE MARIE THÉRÈSE BOUTIN '' JE T'AIMERAI TOUJOURS.
''MISS YOU''.

GUY ROLAND , 18 décembre 2023

JJe suis tombée par hasard sur ce site. On a enterré ma maman hier, elle avait 87 ans, et c'était la personne la plus douce, la plus tendre, compréhensive... du monde! Je me suis occupée d'elle jusqu'à la fin. Hospitalisée dans un hôpital parisien car très faible, et souffrant beaucoup, elle a fait une chute en voulant se lever sans appeler le personnel médical, elle est tombée dans le coma et est décédée le jour même. Même si elle était âgée, c'est un chagrin terrible de perdre sa mère.
Nous devons, mes frères et moi, débarrasser son appartement et savoir quoi faire de ses affaires. Mes nièces me disent de les donner, une d'entre elles m'a dit "ce n'est que du matériel, garde juste une chose à laquelle tu tenais..." Non ce n'est pas que du matériel, et il va m'être impossible pour l'instant de donner les vêtements, les sacs, les foulards, etc. de ma mère.
Alors je vais tout faire pour trouver une solution et garder le maximum de choses. Petit à petit, quand je me sentirai prête pour cela, je les donnerai, ne gardant que ce qui m'est cher. Il y a 20 ans, nous avons perdu ma jeune sœur à l'âge de 36 ans d'une longue maladie. Une grande amie a récupéré ses affaires, au bout d'un long moment. Mais je porte toujours ses peignoirs bien chauds.
Je suis très très triste...

Alicia , 27 décembre 2023

C'est dimanche le 6 janvier 2024, je me suis levée ce matin en voulant me départir de ses vêtements, erreur, aussitôt que j’ai commencé à faire le tri, je me suis mise à pleurer, j'avais le sentiment de vouloir sortir de la maison… Mon bel Amour a été hospitalisé le 5 octobre 2023, c'est assez récent, et il est décédé de 2 cancers foudroyants, on l'a mis sous sédation il ne s'est jamais réveillé... Il est mort le 8 octobre aux soins intensifs. Mon Dieu que j'ai trouvé ça rapide! L'équipe de médecins n'ont jamais rien compris, peut-être une vilaine bactérie, mais l'oncologue n'a pu me le confirmer. Et voilà après 3 mois je suis encore sous le choc, lui qui se faisait suivre régulièrement par notre médecin de famille. Bref j'ai travaillé 58 ans auprès des grands malades, soins intensifs, urgence, salle d'op d'un grand centre universitaire, j’ai jamais rien vu rien de tel. Alors là je m'arrête, je pleure trop. Me voilà veuve, ça se peux-tu, perdu mon grand amour, j'en reviendrai jamais, il y a quelque chose qui m'échappe. Mais bon, va bien falloir l'accepter, il reviendra plus c'est certain. Chaque jour je me parle mais bon, un deuil peut durer jusqu'à deux ans. Un jour à la fois c'est bien assez dans mon cas... De vous en parler ça m'a fait grand bien. Merci xx

Henri Denise, 6 janvier 2024

Cela fait 8 mois que mon époux unique amour de ma vie m'a quittée, je souffre toujours autant. Je suis incapable de toucher à ses affaires, même ces boîtes de médicaments à côté des miens dans le tiroir de la cuisine. Quand je touche une boîte, je suffoque. Je ne sais pas quand j'irai mieux mais je sais que j'en ai pour très longtemps. C'est vraiment trop dur.

Isabelle , 2 mai 2024