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Le deuil en milieu de travail

Quel que soit notre métier, nous passons souvent beaucoup de temps au travail ; à un point tel qu’il n’est pas rare que nos collègues deviennent les membres d’une sorte de famille élargie. Il n’y a donc rien d’étonnant au fait que la mort d’un collègue bouleverse, qu’elle soit soudaine ou annoncée.

Selon les liens l’unissant au défunt, la nature du décès ou sa propre histoire, chacun vivra le deuil à sa façon et à son rythme. Par contre, une chose demeure certaine : à la mort d’un collègue, c’est tout un groupe qui est touché et qui aura du mal, pour un moment, à accomplir son travail comme si de rien n’était.

Lorsque la mort est annoncée

En découvrant qu’un collègue souffre d’une maladie incurable, il pourrait arriver que certaines personnes, par crainte de commettre un impair, évitent les contacts ou encore limitent les conversations avec lui. Même si l’on ressent un certain malaise, il est bon de se rappeler que chacun peut faire une différence dans la vie d’une personne qui se sait mourante, et ce, par des gestes et des mots simples et empathiques. C’est l’occasion, plus que jamais, d’exprimer ses sentiments envers cette personne : la reconnaissance pour son bon travail et pour son apport à la vie de l’équipe, par exemple. Vous ne savez pas quoi dire ? Écoutez simplement. Une oreille attentive peut apporter beaucoup de douceur.

Quand frappe une mort soudaine

Un matin, en arrivant au travail, un confrère ne se présente pas. On pense d’abord que son réveil n’a pas sonné puis, après moult coups de fil, on apprend son décès. L’onde de choc est palpable. Lui qui était parmi nous encore hier.

Certains pourraient se sentir coupables de n’avoir pas réglé certains conflits les opposant au défunt, ou encore de n’avoir pas pu lui dire adieu. Tout ceci est normal. Il est également normal et sain d’avoir besoin de parler. Le simple fait d’évoquer de bons souvenirs aide à traverser le chagrin de la perte.

Bien sûr, il y aura les « premières fois » sans le défunt. La première rencontre d’équipe, le premier 5 à 7… Souligner ces occasions en ayant quelques bons mots pour le défunt pourrait aider toute l’équipe à traverser son deuil.

Il n’est jamais facile de vivre le deuil d’un confrère ou d’une consoeur. Renseignez-vous sur les ressources qui existent dans votre milieu. Si vous avez la chance d’y avoir accès, communiquez avec votre programme d’aide aux employés (PAE) pour vous aider à traverser cette importante étape de la vie.

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