À Valérie, ma soeur partie trop tôt... - Vos textes | La Gentiane - Deuil - Entraide
 

À Valérie, ma soeur partie trop tôt...

À Valérie, ma soeur partie trop tôt...

À Valérie, ma sœur partie trop tôt, le 5 mars 2006, des suites d'une leucémie et un mois à peine après qu'elle ait mis au monde mon petit filleul Romain.

Voici une photo d'elle, enceinte de Romain, et moi Noel dernier... Nous ne nous doutions de rien...

Vali, ma soeur adorée,     Te voilà partie si jeune, si vite et à peine maman...

Quelle injustice ! Comment allons-nous affronter ton absence ?

Tu avais encore tant à nous donner : ton amour, tes rires et tes gentillesses. Et surtout tant de choses à vivre : voir grandir ton enfant, préparer les soupers de famille qu'on aurait fait dans votre maison quand j'aurais été papa à mon tour, continuer d'aimer Khoa et d'être aimée si fort. Vous étiez si bien ensemble et à trois avec Romain le bonheur était à vous.

Je me sens un peu perdu depuis que tu nous as laissés.
Nous avons passé une si belle enfance toi et moi. Jamais nous n'aurons 40 ans tous les deux pour évoquer tous ces merveilleux instants et jamais je n'oublierai le temps que l'on a passé ensemble à jouer, à rigoler et à partager nos histoires.

Le temps nous sépare aujourd'hui sans raison et beaucoup, beaucoup trop tôt. Je suis dégoûté, je le dis, dégoûté de perdre ma sœur si vite alors qu'elle ne demandait qu'une chose, un bonheur tranquille avec son amour de toujours.

Merci à toi Khoa de l'avoir rendue heureuse jusqu'à aujourd'hui et à vous Maman et Papa, de nous avoir permis à Vali et moi de passer une si magnifique enfance ensemble.

Tu me disais l'autre jour aux soins intensifs, quand ton corps ne répondait pas à cette envie de vivre qui explosait en toi : « Dimi, je voudrais tellement que tout soit différent... » et j'ai seulement pu te répondre que nous aussi on aimerait que tout soit différent. Tu m'as alors pris la main pour te caresser et te tenir la main et nous sommes restés là à se regarder dans les yeux.

Je me suis effondré en larmes ce jour-là quand je t'ai quittée, toi qu'on ne pouvait plus toucher à cause de ces stupides globules qui ne voulaient pas revenir. Ça a dû être dur pour toi. Tu ne méritais pas ça...

Je t'admire beaucoup, Vali chérie, repose en paix à présent. Je t'envoie tout mon amour là où tu es. Tu me manqueras beaucoup. Je t'aime de tout mon cœur...

Dimitri
Bruxelles (Belgique)

Classé dans : Lettres Publié par : La Gentiane - Deuil - Entraide Date : 20 mai 2006

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