J’ai perdu ma maman le 22 septembre 2025, de manière totalement inattendue. Une anémie sévère fulgurante, suivie d’un choc hypovolémique, l’a emportée si vite que nous n’avons rien vu venir. Depuis, nous portons tous un poids de culpabilité, celui de ne pas avoir su reconnaître les signes.

Les jours qui ont suivi ont été très difficiles pour moi. Mon corps a parlé à sa manière : pendant une semaine, j’ai eu des symptômes physiques si intenses qu’ils m’ont clouée. Mais aujourd’hui, je vais un peu mieux. Et j’ai pris une décision : je veux célébrer sa vie, pas seulement pleurer sa mort.

Ma mère était une femme lumineuse, drôle, pleine de vie. Elle aimait rire, et je sais qu’elle voudrait nous voir rire encore. Bien sûr, il y aura toujours des moments où son absence se fera sentir, où une larme coulera sans prévenir. Mais dans ces instants, je me souviendrai de son rire, de sa joie, et je me dirai qu’elle est encore là, quelque part, dans nos sourires.

Anie