J’ose espérer qu’un ange facteur te remettra cette lettre... - Vos textes | La Gentiane - Deuil - Entraide
 

J’ose espérer qu’un ange facteur te remettra cette lettre...

J’ose espérer qu’un ange facteur te remettra cette lettre...

J’ose espérer qu’un ange facteur te remettra cette lettre en main propre chère maman. Car oui, c’est la Fête des mères, un grand jour qu’il nous faut respecter. Je n’oserais jamais passer sous silence toutes ces émotions qui animent mon coeur aujourd’hui. Comment exprimer en de simples mots tous ces élans d’amour qui me perturbent aujourd’hui en cette journée solennelle ?

En regardant mon nombril, je vois encore ce cordon ombilical qui jadis était connecté à toi. Je suis venu de toi, j’ai grandi en toi... Si j’existe c’est grâce à toi chère maman. J’ai passé 9 mois dans ton ventre, j’étais ton nourrisson, ton enfant chéri. Je sentais de ta part beaucoup d’affection, j’essayais d’imaginer qui tu étais... Puis un jour tu m’as libéré. Je revois par delà les années tous ces moments tendres passés avec toi. Je me sentais en sécurité dans tes bras...

Aujourd’hui en mon nom et toute la famille, je rends grâce à la femme la plus importante de notre vie. On ne t’a pas oubliée chère maman. Sans cesse ta mémoire accompagne nos journées. Tu mets des rayons de soleil dans notre vie, bien que souvent la peine nous afflige.

Je vis souvent dans le passé de ta présence chère maman. Je me souviens de tes rires, de tes accolades où tendrement en me serrant très fort tu me disais : ”Je suis fier de toi mon fils.” Comment oublier cette affection que tu partageais équitablement envers chacun de tes enfants ?

Moi ton fils aîné, je ne cesse de penser à toi chère maman, mais il en va de même pour chacun de nous. Bien qu’en cette Fête des mères tu ne sois pas présente à nos côtés, je voulais juste te dire qu’on ne t’oubliera jamais. Tu vis encore dans notre coeur à l’ombre de ces nombreux souvenirs que nous chérissons à tous les jours. Je suis certain chère maman que de là-haut tu ressens notre profonde nostalgie. Je sais très bien que tu as hâte de nous revoir à tes côtés avec notre cher papa.

J’ai pleuré pour toi aujourd’hui... Je n’ai pas fleuri ta tombe, mais bien ta mémoire. Il y a 3 ans déjà pour la Fête des mères, nous avons inhumé tes cendres à côté de ton mari, notre papa à nous. Pour nous ce geste symbolique signifiait que tous les deux aviez été réunis dans un nouveau monde paradisiaque. Je sais maintenant que toi et papa veillez sur nous avec beaucoup d’indulgence et de respect.

Je sais très bien qu’un jour à l’ombre de notre trépas, on se retrouvera ensemble dans un monde où l’amour enfin nous aura réunis et cela pour l’éternité.

Ton fils qui t’aime,

Nelson
Montréal (Québec)

Classé dans : Lettres Publié par : La Gentiane - Deuil - Entraide Date : 8 mai 2011

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