Florian, mon tout petit ange, tu es parti si vite... - Vos textes | La Gentiane - Deuil - Entraide
 

Florian, mon tout petit ange, tu es parti si vite...

Florian, mon tout petit ange, tu es parti si vite...

Florian, mon tout petit ange, tu es parti si vite ! Je ne sais que dire, si ce n'est que tu nous manques. Tu as laissé un grand vide. Au lieu d'entendre tes pleurs, tes cris et tes premiers gazouillis, nous devons nous contenter d'un immense et indescriptible silence.     Chaque jour qui passe est nouveau pour nous, tes parents. Notre seul salut est de savoir que tu ne souffres pas, et que cette vie dans l'autre monde pour toi est celle qu'il te fallait, puisque la vie sur terre n'était pas possible pour toi. Tu fis un bref passage parmi tous ceux qui t'aiment et t'aimeront toujours. Tu as laissé tant d'amour entre nous tous !

Cependant, nous ne pouvons pas nous empêcher d'imaginer ce qu'aurait été cette vie avec toi, mon amour. J'imagine tes premiers pas, tes premiers mots... Toutes ces choses que nous ne vivrons pas ensemble et que nous regretterons à jamais. La vie doit continuer, c'est ce que tout le monde nous dit. Mais ce n'est pas si simple. Ces huit mois où tu as vécu et bougé en moi resteront des moments uniques.

Tu manques à ton papa, qui ne cesse de se demander s'il a été à la hauteur, lui qui aurait voulu te faire partager sa passion pour la musique.

Ce que nous attendons maintenant, c'est un signe de toi, rien qu'un tout petit signe qui nous ferait savoir que tu es bien et que tu nous aimes. Nous le savons pourtant, que tu nous aimes, car c'est en te battant pendant ces huit jours de ta vie que tu l'as montré. C'est en suivant cet exemple de courage que nous allons te donner des frères et sœurs, mais pour cela, nous avons besoin de toi, où que tu sois.

Tu as fait de nous des parents, mais la vie a fait de nous des « parents désenfantés » en t'arrachant à nos bras qui ne demandaient qu'à t'étreindre et à te cajoler. Ce que tu as laissé, c'est un grand vide, que jamais rien ni personne ne comblera.

Nous t'aimons et nous t'aimerons à tout jamais. L'amour que tu as semé sur ton passage est le plus pur et le plus beau cadeau pour nous. Il n'appartient qu'à nous de le fortifier et d'en faire don aux générations à venir.

Nous vivons dans l'espérance de te revoir le jour de notre mort. Nous croyons que cette vie nouvelle qui t'a appelé nous réunira tous un jour.

À toi, Florian, notre enfant pour l'éternité. À toi pour toujours notre fils bien-aimé. Je t'aime mon petit bébé, et je t'aimerai toujours...

Ta maman,

Marilyne
(France)

Classé dans : Lettres Publié par : La Gentiane - Deuil - Entraide Date : 21 septembre 2001

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